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En Passant...
25 juillet 2008

Massive Attack Lyon

Deuxième et dernier concert de l'été pour moi hier (à priori), j'ai donc assisté à la performance de Massive Attack sur la scène du théâtre antique de Fourvière.24072008_005_. Un show étonnant, non pas forcement par la musique mais plus par la scénographie.
Coté musique, la copie était propre mais avec assez peu de fioritures. Beaucoup de monde sur scène (2 batteurs, 2 claviers, un bassiste, une guitare, les 3D et Daddy G aux platines et à la voix, plus 3 "vocalists", dont Horace Andy, tout de même... Au final, le son est presque trop propre, on se demande même l'intérêt de ces deux batteries si c'est finalement pour jouer des rythme qu'une bonne boite moderne est capable de faire proprement. En d'autres mots, écouter le CD ou le concert, il y a peu de différences (si ce n'est sur les voix, un peu courtes par moments).

Mais le spectacle n'est pas là, il est dans la mise en scène de tout cela. Aucun éclairage de face, les musiciens sont tout le temps dans la pénombre. C'est derrière eux que ça se passe, entre les effets sur les fumigènes et cet espèce d'écran sur lequel défile d'abord des symboles, puis qui prend couleur et importance, délivrant le message (très) engagé du groupe, pour la défense des libertés civiles, contre la presse people, ou encore Bush, Guantanamo (les vols secrets de la CIA) et la guerre en Irak.
Si certains des slogans de mai 68 ont été traduits en anglais, une grande partie de ces textes défilent en français, ce qui permet au public de réagir et/ou de comprendre... Important quand un morceaux commence par des phrases de Nelson Mandela ou Ang Sang Su Kui, avant de se conclure par leurs opposés de Goering, Pinochet ou Staline, qui sonnent pourtant bizarrement plus d'actualité...

Le concert s'est ouvert sur des morceaux de l'album a venir (d'ici la fin de l'année à en croire les gazettes), il s'est terminé sur un Karmacoma qui était le seul a être éloigné des versions studio. Et surtout par une bataille de coussins, mis a dispositions par l'organisation des Nuits de Fourvière pour proteger nos fessiers de la pierre du théâtre, et qui ont fini en échanges rigolards entre le groupe et le public.25072008 Un public bien lyonnais, assis tout le concert, debout durant le dernier rappel et qui a fini par avoir du mal a laisser partir les artistes.

A noter, la première partie interressante, bien qu'ignorée de manière honteuse par le public, du collectif Checkpoint 303.

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